THE MILKY WAY
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Dean
Dean
univers : AU post war.
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Encore allongé dans son lit, sa couverture enroulé autour de lui, Dean sort doucement du sommeil et échappe un bâillement. Un coup d’œil au réveil sur sa table de nuit lui apprend qu’il est tôt, et que sa nuit a été courte. Il lâche un soupir et se frotte les yeux, mais un sourire vient bientôt éclairer son visage et apaiser son cœur a l’idée que dans quelques minutes, il ne sera plus seul dans cet immense lit froid. D’un mouvement de la main, il tire légèrement les rideaux par une magie sans baguette apprise au fil des années, pour laisser entrer un peu de lumière puis se met en position, couché sur le dos et visage enfoui dans son oreiller 3, 2, 1... Pense-t-il mentalement alors qu’à la fin du décompte, il entend quelqu’un passer le pas de la porte de sa chambre à pas de loup, se rapprocher puis… lui sauter dessus. Sitôt qu’il sent un poids sur son dos, il se retourne subitement, attrape la taille de la nouvelle venue et vient la faire tomber sur le lit en douceur tout en se laissant transporter par l’éclat de son rire cristallin dès lors qu’il vient lui chatouiller le ventre « C’mon da’, stop ! » Parvient à prononcer l’enfant ente deux éclats de rire, poussant l’ancien rouge et or à lever les deux mains en l’air pour arrêter ses chatouilles et lui laisser reprendre son souffle. Il se laisse retomber sur son oreiller, et observe la petite fille poser sa tête sur le deuxième oreiller dans un sourire « Didn’t you forget something ? » Demande-t-il d’un air faussement sévère mais qui trahit un sourire qui s’agrandit quand l’enfant avance son petit visage vers lui pour embrasser sa joue « You prickle ! » Dean caresse sa barbe de 3 jours et vient finalement frotter son visage à la joue de la petite fille jusqu’à l’entendre éclater de rire une fois de plus « Good morning to you too little monster » il vient attraper son nez entre ses doigts tendrement avant de se réinstaller confortablement dans son lit et d’ouvrir les bras, laissant le choix à l’enfant de le rejoindre « Hug time before breakfast ? » - « It depends… Chocolate waffles ? » Le sourire de l’ancien lion s’élargit « Chocolate waffles » confirme-t-il alors qu’enfin, la petite fille vient retrouver la chaleur de ses bras pour une longue étreinte réconforte qui permet au sorcier d’oublier combien il appréhende ce nouveau jour.

FLASHBACK, 6 YEARS AGO, FEW HOURS AFTER VOLDEMORT's DEFEAT

« T’as vu Seamus ? Je le trouve pas » ça fait déjà des heures que Dean cherche son meilleur ami parmi les blessés et à chaque minute qui passe, il désespère de le retrouver. Il a fouillé le château de fond en combles, soulevé les débris au cas où il serait coincé et après avoir repoussé cette éventualité pendant des heures, il a même fini par vérifier si son meilleur ami ne se trouvait pas parmi les corps rapatriés dans la grande salle. La vision de tous ces jeunes sorciers et sorcières morts lui avait soulevé le cœur et avait fait naître dans son cœur un immense désespoir. Dean était passé devant tous ces corps, d’abord Remus et Tonks, puis Fred, sans compter tous les autres morts pour une cause qui les dépassait et s’était retenu de pleurer pour toutes ces âmes qui n’auraient jamais l’occasion de vivre, pour ces enfants qui ne reverraient plus leurs parents et pour ces parents qui ne reverraient plus jamais leurs enfants. C’est avec le cœur serré d’une pointe de soulagement que le lion avait fini par admettre que son meilleur ami ne se trouvait pas parmi les morts, au même titre que Willow qu’il n’avait pas non plus réussi à trouver. Déterminé à poursuivre ses recherches et à ne pas se reposer tant qu’il n’aurait pas trouvé, il avait continué à chercher le moindre signe de vie de son meilleur ami, persuadé que celui-ci viendrait le trouver s’il le pouvait. Aidant ci-et-là les blessés, les survivants et les traumatisés, c’est ainsi qu’une fois la nuit tombée, il avait appris que plusieurs groupes avaient été amenés à sainte-mangouste. Le cœur battant d’un nouvel espoir, il était rentré chez lui, prêt à repartir dès le lendemain matin à la première heure retrouver son meilleur ami et lui faire promettre de ne plus jamais lui faire une telle peur.

NOWADAYS

« Ready for school monkey ? » la petite fille arrive en sautillant, son cartable en main et une gaufre au chocolat dans l’autre. Dean sourit, secoue la tête et attrape son manteau pour l’aider à l’enfiler. « You’ll be with Miss Potts today, ok ? » la petite fille en oublie de manger sa gaufre et s’arrête pour mieux se retourner vers lui « Why ? You're not coming ? » Dean secoue la tête et offre à l’enfant un sourire triste avant de s’accroupir devant elle pour attacher son blouson « You’re going to see them, right ? Can i come ? Pleaaaase Da’ » une fois encore, Dean sourit et attrape le visage de la petite fille entre ses mains « You’re way too smart for a little monster » il arrange les cheveux ondulés de la petite brune pour ne pas qu’ils se coincent dans son manteau « You can’t come today, but next time you will. I promise ok ? » s’il voit passer une lueur de déception dans les yeux de la petite fille, il l’observe hocher la tête et avant même qu’il n’ait pu se relever, elle se jette dans ses bras pour le serrer fort et lui murmurer quelques mots contre l’oreille qu’il accueille avec un sourire peiné, alors qu’il doit se forcer à se mordre la langue pour ne pas laisser les larmes dépasser la barrière de ses yeux.

FLASHBACK, 6 YEARS AGO, ONE DAY AFTER VOLDEMORT'S DEFEAT

« Attendez, je comprends pas, comment ça, ils ont laissé des instructions ? » Dean est assis au milieu d’un couloir de l’hôpital de sainte-mangouste. Il a l’impression que son monde s’est arrêté de tourner depuis qu’il a appris la nouvelle. Il brûle de l’intérieur, se consume sous le poids de la douleur et ne sent plus son cœur battre. Ses jambes sont trop faibles pour le porter, et la voix du médicomage à ses côtés lui semble si lointaine que ses mots lui parviennent par bribes. « Je comprends pas comment ça a pu arriver. » il se recroqueville sur lui-même et enfonce sa tête dans ses mains. Merlin seul sait combien il a envie de s’arracher le cœur pour ne plus sentir la douleur et combien il a envie de hurler contre le monde entier pour réparer cette injustice. Il s’attendait à beaucoup de choses, mais pas à ça. « Qu’est-ce que je dois faire ? » sa voix n’est plus qu’un lointain murmure alors que le médicomage lui offre un sourire désolé et lui tend des papiers. Une adresse, un nom, une lettre de son meilleur ami, une autre signée de la main de Willow, et une troisième à l’attention de Bea. « Est-ce que je peux les voir ? » il relève le regard et essuie une larme égarée jusqu’à son menton, sans se rendre compte que c’est un incontrôlable torrent qui coule sur ses joues. Le médecin acquiesce et le conduit jusqu’à une chambre d’hôpital. Elle semble confortable à première vue : spacieuse, lumineuse et la décoration n’est pas trop désagréable non plus. Le regard de Dean est immédiatement attiré par la silhouette de son meilleur ami, assis sur le lit. Il ravale un sanglot et s’approche de lui pour s’asseoir à ses côtés « Hey irish boy, t’as manqué la fête hier » pas de réponse, le lion observe longuement le visage de Seamus, abîmé par la fatigue et par un je-ne-sais-quoi qui donne à Dean l’impression que son meilleur ami s’en est allé, et qu’il est devant une coquille vide, une représentation fade de son frère de cœur. Son regard glisse vers les nombreux bandages, les bleus et les plaies pas encore totalement refermées et il déglutit avec difficulté. « Paraît que tu vas avoir ta chambre privilégiée avec Willow, t’as pas intérêt à faire des cochonneries devant les infirmières hein » s’il croit apercevoir une réaction chez son meilleur ami à la mention de la lionne, celle-ci est bien trop brève pour que le métis puisse y voir un quelconque signe. « Seamus. » pas de réaction. « Seamus regarde-moi. » pas de réaction, le vide, le néant. Dean se lève, se pose devant lui pour chercher à capturer une étincelle son regard mais rien y fait, Seamus est parti, la conscience emportée par la douleur. « Aller mon pote me fait pas ça regarde-moi, j'peux pas croire que t'es plus qu'une coquille vide » il a l’impression qu’on lui enfonce un tesson de verre dans la gorge tant celle-ci le fait souffrir. Alors, il pose ses deux mains sur ses épaules et le secoue pendant quelques secondes, emporté par le chagrin « Réveille-toi aller, t’as pas le droit de me laisser seul avec toutes ces responsabilités. T’as pas le droit de les laisser seules Seamus t’entends ? » soudain conscient de son acte, Dean relâche les épaules de son meilleur ami qui finit par tourner le visage vers lui. Si le métis pensait qu’il y trouverait un certain réconfort, il n’en est rien. Il ne voit que le vide dans les yeux de Seamus qui ne fait qu’attiser le désespoir dans le cœur du lion. De nouvelles larmes viennent perler au coin de ses yeux avant qu’il n’attire son frère dans une longue étreinte pleine d’un amour fraternel indestructible mais surtout pleine de promesse. A regret, il se sépare de lui et s’approche du second lit où repose Willow, allongée dos à lui. Il pose une main sur son épaule mais ne récolte encore aucune réaction : elle aussi n'est plus qu'une coquille vide. Sa fougue et son intrépidité ont été emportées par la douleur et ne reste plus qu'un corps sans âme. « Ça va aller t’inquiètes pas. T’es pas toute seule mama bear, tu peux te reposer, je m’occupe de tout c’est promis. » il croit voir une larme solitaire rouler sur la joue de l’ancienne lionne, mais il se détourne aussitôt, l’air devenant irrespirable autour de lui. « Je reviendrais vite » balbutie-t-il maladroitement en sortant à toute allure hors de la chambre, tout ça pour régurgiter dans la poubelle la plus proche tout son petit-déjeuner une fois dans le couloir. Il ferme douloureusement les yeux, attaqué par un vertige et est obligé de s’asseoir pour se remettre de ses émotions. Tout son monde a été chamboulé, rien ne sera jamais plus pareil et il le sait. Le corps secoué par des sanglots, sa main se referme autour du bout de papier confié par le médicomage plus tôt. Il doit papillonner des yeux plusieurs pour chasser les larmes et ajuster sa vue sur le parchemin où il reconnaît l’écriture de son meilleur ami. Dessus, il y a l’adresse d’une petite maison en périphérie de Londres. Sourcils froncés, Dean se redresse lentement, jette un dernier regard vers la chambre fermée de Seamus et Willow puis sort de l’hôpital, transplanant directement vers ce lieu tenu secret où l’attend la plus belle des surprises.

NOWADAYS

Il vient tout juste de déposer la petite fille à l’école pour jeunes sorciers et sorcières. C’était une initiative de Dean accompagné de plusieurs futurs collègue, projet encouragé par le ministère et qui avait abouti l’année dernière. L’ancien lion avait mis longtemps pour trouver quoi faire de sa vie et c’est finalement pour elle qu’il avait choisi cette voie : devenir professeur et ouvrir une école pour les jeunes sorciers de 5 à 10 ans, juste avant leur entrée à Poudlard. là, il leur montre les rudiments de la magie, les tours les plus simples et impressionnants, leur parle de l’histoire de l’école, des secrets qu’elle regorge tout en gardant une pointe de mystère. Dean est passionné, il ne pensait pas l’être autant, surtout après la guerre, mais c’est le rêve de sa vie qui se réalise. il fait un détour chez un fleuriste sorcier et y récupère une commande avant de transplaner à nouveau vers sainte-mangouste. Il connaît le chemin par cœur aujourd’hui, pour l’avoir emprunté tant de fois en six ans. il connaît chaque médicomage, chaque infirmier, chaque membre du personnel de cet étage, et il a même fini par connaître les autres résidents mais il ne vient toujours que pour deux personnes : Seamus et Willow. Il marque un temps d'arrêt devant la porte de leur chambre, et verrouille son coeur pour laisser derrière lui toute trace d'émotion négative avant d'entrer « Hey guys ! » dit-il d’un ton entraînant en passant le pas de la porte « Je vous ramène plein de surprises aujourd’hui » aucune réaction, mais cela fait plus de six ans qu’il n’en attend plus. « Je t’ai ramené une plante, il paraît qu’elle change de couleur quand on approche une flamme près d’elle, mais t’amuses pas à lui foutre le feu pour le fun ok ? » il rigole tout seul en repensant à toutes les explosions que son meilleur ami a provoqué à Poudlard, puis se dirige vers l’espace de Willow « Et toi, je t’ai ramené des roses. Bon, c’est pas vraiment des roses, ça y ressemble juste mais je me souviens plus comment ça s’appelle… Le vendeur m’a dit qu’elles permettent d’éloigner les mauvais rêves » il arrange le bouquet, puis sort de sa sacoche deux dessins réalisés quelques jours plus tôt « Elle a menacé de bouder si je ne vous donnais pas ces dessins, je vais les accrocher à côté des autres ! » les murs sont couverts de dessins, et d’autres encore sont rangés dans les tiroirs, accumulés au fil des années et des visites. Finalement, Dean se dirige vers une petite table où repose trois verres et un pichet de citronnade et d’un coup de baguette, il les remplit et les fait léviter vers les deux anciens lions, avant de tirer une chaise et de s’asseoir entre leurs deux lits « J’ai tellement de chose à vous dire, je sais même pas par où commencer ! »

FLASHBACK, 6 YEARS AGO, TWO DAYS AFTER VOLDEMORT'S DEFEAT

Le cœur serré par l’appréhension, Dean hésite une fois de plus à passer le pas de la porte de la maison qui vient juste d’apparaître devant ses yeux. Il croit savoir ce qui l’attend à l’intérieur, mais il n’est pas sûr d’être prêt pour ça. il passe de longues minutes à hésiter, et c’est finalement au souvenir du sourire de son meilleur ami et de ses yeux plein de vie qu’il décide d’entrer, non sans avoir jeté un dernier regard au bout de papier confié par le médicomage plus tôt sur lequel sont inscrits quelques mots. « Her name is Freya, take care of her please. » un frisson le parcourt avant qu’il ne prenne une profonde inspiration pour trouver le courage d’entrer et de la rencontrer, elle, la fille de Seamus et Willow.

– ONE WEEK LATER

Il sort tout juste du tribunal et il vient de retrouver Freya. Le procès de l’agresseur de Seamus et Willow vient de se dérouler ; il a été condamné au baiser du détraqueur, mais ça ne semble pas assez pour Dean, ça ne ramènera pas ses amis à la surface. La mort du mangemort ne leur permettra pas de retrouver leur conscience, égarée quelque part après la douleur, loin de tout. Au moins, Dean trouve réconfort dans l’idée que leur assassin – parce que quelque part, une part d’eux est morte ce jour-là, après avoir encaissé beaucoup trop de doloris – ne trouvera plus le confort dans ses actes. Il a le cœur en miettes, Dean, et la petite fille semble l’avoir compris puisqu’elle s’agite. « Shhht, ça va, c’est moi Freya, tout va bien » la petite fille pleure entre ses bras. Elle n’est qu’un bébé, et elle doit déjà porter le poids de l’absence de ses parents. Dean est impuissant, il n’a jamais élevé un enfant, il n’était pas prêt pour être père – parce que même s’il ne pourra jamais remplacer Seamus, c’est le rôle qu’il va devoir prendre pour Freya aujourd’hui – et a peur de mal faire avec elle, de la blesser en la serrant trop fort, de ne pas arriver à apaiser ses angoisses et de ne pas lui apporter tout ce que ses parents auraient pu lui apporter. « I’m so sorry Freya » il la berce aussi tendrement qu’il le peut pour l’apaiser, mais rien n’y fait « Je sais que je suis pas ton papa, je donnerais tout pour qu’il puisse te bercer lui-même » il file s’installer dans le rocking chair, la petite fille toujours contre lui « Je pourrais jamais remplacer tes parents, mais je te promets que je serais toujours là pour toi. Tu pourras toujours compter sur moi, t’as juste à me faire confiance. S'il te plaît aie confiance » comme si elle l’avait compris, le bébé s’arrête de pleurer et le regarde de ses grands yeux. avec toute la délicatesse qu’il est capable d’avoir, Dean lève sa main libre pour caresser sa joue du bout des doigts, avant d’être surpris par la petite fille qui referme sa petite main autour de son doigt. « It’s you and me girl » chuchote-t-il doucement, tout en continuant de la bercer jusqu’à ce qu’elle s’endorme, faisant la promesse silencieuse à elle, à seamus, à willow et à lui-même qu’il l’aimerait et l’élèverait comme sa propre fille et qu’elle passerait toujours avant le reste, pour eux.

NOWADAYS

« Freya adore l’école, elle ne tient clairement pas ça de vous » il rit doucement en pensant à l’enfant, et sort un album photo de sa sacoche « Je vous ai ramené de nouvelles photos, j’ai pas pu m’empêcher de la prendre en classe, elle a un air tellement sérieux » il sort une photo de la petite fille tirant la langue devant une plante magique et la dépose dans les mains de Willow. « Elle est vraiment fabuleuse, elle a tellement hâte de rejoindre Poudlard, elle râle quand je lui dis qu’elle devra encore attendre 5 ans. » il sort une seconde photo, qu’il donne cette fois à Seamus : elle représente Freya, habillée de la robe de sorcier que celui-ci portait à Poudlard durant sa première année. « Freya m’a fait promettre de l’emmener en Irlande bientôt, mais je crois qu’elle préférerait y aller avec Bea, elle adore aller en vacances chez elle, j’imagine que ça lui fait du bien d’avoir une présence féminine » Dean pousse un léger soupir, avant d’éloigner toute nostalgie « Vous allez rire, mais elle m’a aussi fait promettre de lui acheter un chat... et peut-être aussi un balai pour enfant » - « Je sais ce que vous allez dire, mais je vous jure que j’ai essayé de résister ! Mais elle m’a fait son petit regard adorable et j’ai pas pu dire non alors… » il marque une pause et boit une longue gorgée de sa citronnade, avant de sortir une nouvelle photo qu’il tend aussitôt à Seamus « AH ! Elle tient de toi pour ça, elle a fait exploser son premier chaudron hier avec un kit pour enfant que j’ai trouvé. Tu as vu l’état de ses cheveux et de son visage ? Ca me rappelle nos premiers cours de potions, j’espère que son meilleur ami s’accrochera » vieille taquinerie éternelle au sujet de son don pour tout faire exploser, il sort une dernière photo qu’il tend à Willow « Elle a ton tempérament, elle est aussi téméraire que toi, je suis sûre qu’elle sera une lionne, elle en a toutes les qualités… mais aussi tous les défauts » plaisante-t-il avant de poursuivre : « On rangeait le grenier l’autre jour et elle a trouvé ta collection de lunettes de soleil. Elle change de paire chaque jour et elle veut me faire acheter toutes les paires qu’elle voit dans les rues. Je crois qu’elle est bien partie pour continuer ta collection. » il a encore tellement de choses à leur dire, mais si peu de temps. Il se relève, pose l’album photo sur la table entre leurs deux lits et leur jette un dernier regard. « Elle voulait venir aujourd’hui, mais c’est un anniversaire étrange, je ne voulais pas qu’elle sente ma tristesse. Je lui parle beaucoup de vous, vous savez. Dans toutes mes histoires, Seamus est le chevalier et Willow la princesse, elle adore ça. » il guette une réaction de la lionne après qu’il l’a qualifiée de princesse, mais il n’en a aucune. Il n’en aura jamais, mais c’est un vieux réflexe qui a la main dure. « D’ailleurs… Elle m’a laissé un message pour vous… » il s’approche d’abord de Willow, puis de Seamus, et répète à deux reprises les mots confiés par leur petite fille : Freya voulait que tu saches que vous lui manquez très fort, et qu’elle vous aime plus fort que les étoiles qui brillent la nuit.

Freya Finnigan-Flemming –
Aujourd’hui si grande, si belle, si débrouillarde et si parfaite, un tel mélange d’eux deux, de ses tâches de rousseurs singulières à ses si jolies boucles brunes, en passant par son caractère de feu et sa force. Elle est la moitié d’un tout, la plus courageuse des princesses et le fruit de l’amour le plus pur. « Vous seriez si fiers d’elle si vous pouviez la voir tous les jours. J’suis sûr que vous l’êtes. » il sourit et se relève, range la pièce d’un coup de baguette magique et dépose un baiser sur le crâne de Willow, éteinte à jamais, avant d’enlacer Seamus, dont les yeux ne brilleront jamais plus de ces si belles flammes. « Je prends bien soin d’elle, vous inquiétez pas. » il sait qu’il ne sera jamais son père et qu’il ne sera toujours que le parrain adoré qui l’élève, mais il a fini par la considérer comme sa fille et il donnerait sa vie sans hésiter pour elle. « J’reviendrais avec elle la prochaine fois, c’est promis. On vous ramènera des brownies, c’est son truc en ce moment.» un nouveau rire dépasse la barrière de ses lèvres avant qu’il ne récupère ses affaires et sorte de la pièce, impatient de retrouver Freya et de retrouver dans ses yeux la chaleur des sourires de Willow et Seamus combinés. Ils sont en elle, et il l’en aime d’autant plus.
Willow Finnigan
Willow Finnigan
univers : wh blip.
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pseudo / avatar : laura, inbar lavi (oolympia).
époque : wh post blip.
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(7 years ago)



« It’s gonna be okay. » Ses doigts viennent enlacer ceux de Seamus alors que son regard tente de capter le sien pour le rassurer. Elle avait peur, Willow. Comment pourrait-il en être autrement alors même qu’on la poursuivait pour ce qu’elle était, pour ce sang jugé trop impur ? Comment pourrait-elle se sentir autrement qu’effrayée alors même qu’elle devra continuer à fuir pour se protéger ? Elle aurait aimé que les choses soient différentes, qu’elle puisse rester près de lui au château mais ce n’était pas possible. « I’m more worried about you. If one of these jerk try to lay a hand on you, I swear I’ll kick their sorry asses so fast they’ll feel like flying without a broom. » Le rire de l’irlandais vient réchauffer son cœur alors même qu’il vient l’embrasser tendrement pour faire taire ses menaces. Il n’en faut pas plus à Willow pour qu’elle se laisse attendrir, oubliant presque tout des dangers qu’ils pouvaient tous les deux courir. C’était pour des instants comme ceux-ci qu’elle parvenait à trouver la force et l’envie de lutter encore, même quand l’espoir de s’en sortir s’amenuise un peu plus chaque jour. Elle le réalisait à cette lueur si particulière qui brillait dans les regards de chacun, comme s’ils tentaient tous de ne pas s’effondrer à chaque instant alors que les dangers ne faisaient que se multiplier. Elle le voyait à cette solidarité qui s’était naturellement forgée entre eux, entre les né-moldus qui risquaient leur vie alors que ce monde qui ne les avait jamais totalement accepté devenait plus dangereux pour eux. Et elle le sentait, à sa façon d’aimer Seamus un peu plus fort alors que la sorcière craignait que cet instant avec lui soit le dernier. La rentrée n’était pas encore supposée arriver avant un mois au moins mais elle ne pouvait pas pour autant le voir comme elle le voulait. C’était trop dangereux pour elle, qui devait être en mouvement constant, mais également pour lui qu’elle ne voulait pas mettre en péril par sa simple présence à ses côtés. Elle fuirait dès le lendemain avec Bea et avait déjà fait dit au revoir à ses parents, qui n’avaient aucune idée de ce qu’elle vivait. Elle n’avait fait que prétendre qu’elle partait en vacances avec sa meilleure amie, refusant de rester chez eux alors même que sa présence pourrait les mettre en danger. « I love you. » Les mots de son petit-ami s’échouent contre ses lèvres alors que leurs baisers se font plus urgents. Ils savent tous les deux qu’il ne leur reste que quelques heures avant d’être séparés pendant un trop long moment et, surtout, ils ne savent pas véritablement ce que cette année leur attend. Les mains de Willow viennent se poser sur les joues de Seamus alors qu’elle vient coller son front contre le sien, plongeant son regard dans le sien. Elle le perçoit, cet amour qu’il lui dédie et qu’elle éprouve elle aussi, le ressent à cette façon si précieuse qu’il a de la regarder. Mais surtout, elle lit la peur et l’inquiétude, celles qu’elle éprouve elle aussi. Elle a peur qu’ils ne puissent plus jamais s’aimer, ces deux adolescents forcés à grandir trop vite, peur que bientôt, la crainte ne devienne plus que le sentiment principal qui envahira leur palpitant. « Show me. » murmure-t-elle avant de l’embrasser à nouveau, laissant ses mains glisser dans son dos pour l’attirer à elle. « Love me. » Et c’est ce qu’il fait, Seamus, il le lui montre par ses baisers et ses caresses alors qu’elle se sent vibrer d’un amour puissant pour lui, alors qu’elle n’aimerait que l’aimer toute sa vie. Tout ira bien, parce qu’ils s’aiment et que l’amour peut tout battre, elle en est persuadée.

(7 months later)



Sa main tremble alors qu’elle attend, Willow, dans cette chambre un peu sombre. Elle y est hébergée depuis trois jours déjà et elle sait que le lendemain, elle devra partir. Elle en avait convenu avec la sorcière qui avait accepté de l’accueillir, ne désirant pas la mettre en danger. Quand elle entend des pas se rapprocher de la porte, la prise qu’elle a sur sa baguette se raffermit tandis qu’elle tend l’oreille. Elle n’attend qu’une personne, la brune. Elle aurait pourtant aimé en voir tellement plus. Warren, Jax, Bea… Bea dont elle a été séparée 4 mois plus tôt alors qu’elles s’enfuyaient et qu’elles ont été obligées de prendre des chemins différents. Elle a bien essayé de la retrouver, sans grand succès – ce qui était une bonne chose après tout, parce que cela signifiait qu’elle parvenait à esquiver aussi ceux qui pouvaient la chercher. Si sa meilleure amie lui manque chaque jour, elle a au moins cette chance de ne pas être tout à fait seule Willow. Sa main se pose dans un mouvement protecteur sur son ventre arrondi alors qu’elle retient son souffle, attendant avec impatience le signal tant désiré. Puis, soudain, elle entend une série de coups particuliers portés sur la porte ce qui ne pouvait vouloir dire qu’une chose ; il était là. La née-moldue s’empresse d’ouvrir la porte en grand, laissant tomber sa baguette au sol quand la silhouette familière de Seamus pénètre dans la chambre avant de fermer derrière lui. Elle n’attend pas Willow et s’empresse de se blottir contre lui, sentant les bras du lion se refermer sur elle alors que son visage s’enfouit dans son cou. Elle en avait besoin alors qu’elle craignait que tout ne soit qu’une illusion, qu’une hallucination créée par ce cœur qui réclamait tant celui qui lui permettait de battre correctement. Un sanglot lui échappe alors qu’elle oscille entre le soulagement et la peur, sentiment qui ne la quittait jamais vraiment. Elle avait craint de ne plus jamais le voir, avait eu peur pour lui au château alors que ses nuits avaient été peuplées de cauchemars le concernant. « You’re really here.. » Sa voix s’étrangle dans un nouveau sanglot qui la secoue alors que les larmes roulent le long de ses joues tandis qu’elle sent l’étreinte du sorcier se resserrer sur elle, sa main caressant son dos dans un mouvement réconfortant. « I’m here. » Elle reste encore ainsi quelques secondes avant de se redresser car elle avait besoin de le voir, de le voir vraiment pour confirmer que tout n’était pas qu’un rêve. Willow fronce les sourcils en voyant son visage, remarquant seulement les traces de coups qu’il portait alors. Aussitôt, sa colère flambe, remplaçant les autres émotions qui l’avaient envahi jusqu’à présent. « What have they done ? I’ll find them and I swear they’ ll beg me to stop but I won’t because... » Un coup contre son ventre la pousse à arrêter alors qu’elle porte à nouveau sa main sur son ventre et qu’elle réalise, Willow, que c’est la première fois qu’elle voit Seamus depuis qu’elle a appris pour sa grossesse. Cette grossesse qui lui avait permis de tenir bon en dépit de toutes les épreuves à traverser, qui l’avait aidé à s’accrocher malgré tout. « Willow ? » Elle souffle pour apaiser ce qui grondait alors en elle avant de relever les yeux vers Seamus. Elle s’empare de la main de son petit-ami et vient la poser contre son ventre pour qu’il puisse sentir le coup prochain, lui offrant un léger sourire. « She does this whenever I’m pissed. It may be her way to help me calm down. » Elle ne savait pas si elle attendait une fille ou un garçon, Willow, mais depuis le début elle n’avait de cesse de parler de leur enfant comme d’une fille par réflexe, suivant ce drôle d’instinct qui la poussait à croire que c’était une sorcière qu’ils attendaient. La née-moldue vient coller son front contre celui de l’irlandais, fermant les yeux pour profiter de sa proximité qui lui avait tant manqué. « It’s gonna be fine. We’re together now. » Et rien ne viendrait jamais les séparer à nouveau, elle en était convaincue.


(6 years ago, one week before voldemort’s death)

« Are you sure ? » Son regard recherche celui de son petit-ami alors qu’elle y lit amour et tendresse, qu’elle n’y voit qu’une dévotion dont elle ne doutera jamais. « I am. Are you ? » Elle acquiesce en même temps que Freya babille contre elle et Willow ne peut qu’en rire. « I think she wants this too. » Le sourire de l’irlandais pousse son palpitant à s’emballer alors qu’elle installe Freya dans son berceau. Si en temps normal, cette décision aurait pu paraître précipité, c’était différent. C’était différent car ils étaient en danger à chaque instant, parce qu’ils n’étaient pas sûrs de ce qui arriverait dans les prochains jours. Ils n’étaient sûrs de rien – ils n’étaient pas encore sûrs de l’endroit où ils pourront mettre Freya à l’abri quelques temps, ni de ce qu’il adviendrait d’eux. Toutefois, s’il y avait bien une décision dont elle ne doutait pas un instant, c’était celle-ci. La sorcière se redresse et vient s’emparer des mains de Seamus alors que celui-ci les lie à l’aide de rubans ensorcelés pour l’occasion. « I, Willow Fleming, take you, Seamus Finnigan, to be my husband. I swear to love you as long as I breath and even after that. I swear to be your best friend, your lover, your partner and everything you may need. You’re my safe place, Seamus. I’m so lucky to have you and to have our daughter and even if I don’t know what tomorrow will bring, I do know that I don’t regret a single thing. You’ve shown me more love than I thought I could have in a lifetime. You’ve shown me that I can still be myself and be truely loved, day after day. It’s not only my hand that I give you today ; it’s my heart, my soul, and everything I am. » Sa voix se brise sur ses derniers mots alors que des larmes se frayent un chemin le long de ses joues. Elle sait que ce mariage n’a rien d’idéal. Ils ne sont que tous les trois et elle aurait aimé que leur proche soit là. Elle aurait aimé passer des heures à choisir une robe avec Bea, aurait aimé voir Dean et Seamus faire les imbéciles après la cérémonie. Seulement, ils n’avaient que ça, que cette cérémonie faite dans la précipitation. Pourtant, la brune est plus qu’heureuse à ce moment-là parce qu’elle est avec sa moitié, que leur fille est avec eux et qu’elle pouvait jurer ne s’être jamais sentie aussi aimée alors que c’est au tour de Seamus de prononcer ses mots. Elle oublie tout de la bataille à venir, des risques qu’ils vont courir volontairement parce que c’était ce qui était juste, même si ça les mettait en danger. Elle ne voit que lui et Freya et ce cocon qui est le leur ce soir-là, alors que les rubans s’illuminent pour sceller leur union et les déclarer véritablement mariés. L’émotion lui serre la gorge alors qu’elle ne peut que chercher à embrasser celui qui était désormais son mari. La tendresse éprouvée la transporte, alors qu’elle sourit contre ses lèvres. « Willow Fleming-Finnigan.. It does sound really good. » Nouveau sourire offert alors qu’un optimisme naïf berce son cœur tandis qu’elle espère que tout ira bien.


(During hogwarts battle)

Elle est essoufflée, Willow, alors qu’elle essuie un nouveau sort et qu’elle lance un protego vers Seamus. Elle avait l’impression que rien ne changeait, qu’en dépit des efforts fournis, les ennemis étaient toujours plus nombreux. Pourtant, elle ne pouvait pas arrêter. C’était pour ses proches qu’elle se battait. C’était pour Freya, qui méritait un avenir loin des lubies d’un despote qui viendrait obscurcir son quotidien. Pour Freya, lumière apportée à sa vie et qu’elle voulait conserver, pour Freya qui ne devait jamais voir son éclat se ternir. Déconcentrée, elle ne voit pas venir l’explosion à quelques mètres d’elle et qui la propulse un peu plus loin, la poussant à grogner de douleur quand son dos s’échoue contre des débris. Elle cligne des yeux plusieurs fois, chassant la poussière qui l’empêchaient de voir correctement tandis qu’elle tente de se redresser. Prenant appui sur ses mains, son regard se pose sur Seamus au moment où il s’interpose entre un sorcier et un sort qui lui est adressé. Son souffle se coupe alors que la peur étreint son cœur, un « no » qui quitte ses lèvres alors qu’elle ignore la douleur et se redresse, boitant jusque l’irlandais en tendant sa baguette vers son agresseur. Un « diffindo » quitte ses lèvres et vise le bras du mangemort qui lâche sa baguette sur le coup. Willow se rue vers Seamus, s’agenouillant alors près de lui. « Are you alright ? » Elle voit ses lèvres s’entrouvrir sauf qu’elle n’entend rien, son univers n’étant plus que douleur alors qu’un sort vient la frapper dans le dos. Un cri de douleur la quitte alors qu’elle s’échoue contre le sol, tentant de garder sa baguette malgré tout. Elle essaye de lever le bras vers le sorcier mais n’y arrive pas, lâchant finalement le seul objet lui permettant de se défendre. Le sort ne s’arrête pas, continue de la frapper avec une force telle qu’elle en perd la notion de ce qui l’entoure. Tout son corps semble traverser par des vagues d’une douleur qu’elle n’avait jamais connu jusqu’alors, se tordant dans tous les sens sous l’effet de ce qu’elle éprouvait. Il n’y a que Seamus qu’elle voit et qui semble être dans le même état que lui, les « no no no please » qui quittent ses lèvres car elle était prête à subir tous les sorts du monde s’il était épargné. Seulement le sadisme de leur agresseur semble insatiable et Willow rassemble ses dernières forces pour tendre le bras vers Seamus, effleurant à peine ses doigts. Des larmes roulent sur ses joues alors que la douleur devient de plus en plus insupportable et qu’elle se retrouve à fermer les yeux, espérant que lorsqu’elle les ouvrirait à nouveau, alors elle serait avec Seamus et Freya, loin d’ici, heureuse.

(Nowadays)


Quand Willow ouvre les yeux ce matin-là, le regard de Seamus est la première chose qu’elle voit. Un sourire apaisé étire ses lèvres alors qu’elle sent les petites mains de Freya s’agiter comme pour attirer l’attention. Elle baisse les yeux vers la petite qui n’est encore qu’un bébé, installée entre eux. Elle se sent bien, Willow. Elle n’a jamais connu un tel apaisement et elle n’y renoncerait pour rien au monde. C’est pourtant le même souvenir qui se joue en boucle depuis six ans. C’était ses derniers instants passés avec sa famille, avec Freya et Seamus, avant qu’ils ne doivent se préparer pour la bataille. Ils avaient discuté encore et encore de cet avenir dont ils avaient tant envie pour eux. Ils avaient ri en imaginant ce à quoi leur fille ressemblerait quand elle entrera à Poudlard, avant d’en venir à la conclusion qu’elle sera forcément du côté des fauteurs de troubles, au vu de ses parents. Ils avaient rêvé de toutes ces premières fois qu’ils vivraient ensemble. De ses premiers mots, de la mélodie de son rire qu’ils avaient hâte de découvrir, de sa première rentrée… Ils s’étaient imaginés à quoi elle ressemblerait quand elle grandirait, jusqu’à en venir à la conclusion qu’ils devront repousser l’armée de prétendants qui la poursuivra forcément. Ils s’étaient endormis ainsi, l’un contre l’autre, après avoir tant rêvé et espéré, avant qu’on ne leur arrache ce bonheur qu’ils découvraient à peine. Elle n’en a pas conscience pourtant Willow – du moins, pas totalement. Elle sent parfois qu’il y a quelque chose de particulier, comme si des voix lui parvenaient. C’est le cas à ce moment-là alors qu’elle est persuadée d’entendre une voix familière appeler sa fille. La brune se lève et quitte le lit dans lequel son mari et sa fille se trouvent encore en fronçant les sourcils. « Did you hear that ? » Aucune réponse de Seamus – parce qu’il n’était qu’un souvenir qu’elle chérissait si fort qu’elle en avait fait son refuge. Ses pas la poussent jusque la porte. Sa main se pose sur la poignée en tremblant alors que la voix lui parvient encore. Elle tourne la poignée et quitte le cocon qui était le sien depuis des années désormais. Une fois dans le couloir, tout est particulièrement étrange. Elle ne voit que ça, des portes à n’en plus finir. Quand elle fait un pas, pourtant, c’est son propre cri qui lui parvient et elle a soudainement mal, Willow, tellement mal qu’elle ne sait plus où elle est. Elle porte ses mains sur ses oreilles pour faire taire les cris, s’effondrant alors qu’elle se berce d’avant en arrière pour tenter d’apaiser ce qu’elle éprouve. « Stop please stop » gémit-elle en fermant les yeux, priant Merlin pour que tout ne s’arrête. Et, soudain, le calme. Elle n’entend plus rien si ce n’est les mots de Seamus alors qu’il évoque ce qu’il s’imagine être les premières heures de leur fille à Poudlard et elle comprend alors qu’elle est de retour dans leur chambre. Elle abaisse ses mains, observe les alentours en fronçant les sourcils. D’un revers de la main, la brune sèche les larmes sur ses joues et jette un œil vers cette porte qu’elle avait si souvent franchi pour revenir ici, à chaque fois. Et, comme toujours, elle se relève et se tourne vers le lit où Seamus et Freya sont encore installés, comme dans ses souvenirs. Un tendre sourire étire ses lèvres, comme si elle ne venait pas de souffrir à peine quelques secondes plus tôt, alors qu’elle les rejoint et s’allonge près d’eux, prêt à reprendre cette discussion qu’elle avait eu encore et encore. Parce qu’elle sait que c’est ici qu’est sa place, Willow. Près des personnes qu’elle aime le plus au monde et pour lesquelles elle était prête à rester enfermée dans cette prison qui n’était supposée que la protéger de la douleur. Le reste ne compte pas, car Seamus et Freya sont là. C’est ici qu’elle doit rester, pour toujours et à jamais.
world gone mad
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