THE MILKY WAY
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Willow Finnigan
Willow Finnigan
univers : wh blip.
how to save a life. (seamus) Tumblr_inline_prbq30Vcst1rqq37j_400

pseudo / avatar : laura, inbar lavi (oolympia).
époque : wh post blip.
how to save a life. (seamus) 209e12a14a8be45fbd0e184bfbf92c6e9820eb13

(You drew memories in my brain
I could never erase
You painted colors in my heart
I could never replace
)

« I’ll be right back sunshine, alright ? » Le sourire éclatant qui lui répond et suffit à réchauffer son cœur alors que Willow sert sa fille dans ses bras, fermant les yeux l’espace de secondes. C’était en elle qu’elle trouvait la force de continuer à avancer alors que tout lui hurlait d’abandonner – elle continuera à lutter pour la protéger, elle et son âme si solaire qu’elle parvenait à tout illuminer autour d’elle. « I love you. » « Love you too mom ! » L’éclat de rire cristallin vient secoué son palpitant alors que Freya dépose un dernier baiser sur sa joue, c’est un signe de tête qu’elle adresse ensuite à Hazel avant de quitter la petite maison habitée par l’ancienne médicomage. Elle était la seule personne en qui elle avait confiance parce que c’était elle qui avait accepté de l’aider à accoucher – non pas qu’elle ait eu le choix alors qu’elle a débarqué chez elle un soir en la menaçant à l’aide d’un vieux revolver qu’elle avait déniché pour se protéger alors que sa grossesse avait poussé sa magie à bien des caprices. La relation qu’elles avaient noué avait alors été particulière tandis que la médicomage s’était pris d’attachement pour la née-moldue en dépit des menaces et des cris. C’était vers elle qu’elle se tournait les rares fois où elle se devait de confier Freya à une personne de confiance. Elle détestait ces moments parce qu’elle se retrouvait séparée de son unique raison de vivre et qu’elle avait peur qu’elle ne disparaisse, elle aussi, qu’elle ne s’évapore comme l’avait fait tant de sorciers plus de cinq ans plus tôt. Willow n’était pas sûre de le supporter, pas cette fois, alors que son cœur n’était encore qu’un amas de morceaux que le moindre choc viendrait briser à tout jamais. Capuche vissée sur la tête, elle se fraye un chemin facilement au sein de ce village presque vide qu’elle connaissait par cœur. C’est toujours la même routine, toujours le même trajet emprunté et pourtant, la méfiance est toujours là alors qu’elle s’attend à se faire sauter dessus à chaque instant. Sa main reste dans son sac en bandoulière, agrippée à au revolver qu’elle avait conservé et qu’elle trouvait plus fiable que sa magie.

Quand elle arrive à la petite ville située à quelques kilomètres de la maison d’Hazel, la brune se tend presque aussitôt. Si le clan qui vivait ici n’avait pas d’intentions particulièrement néfastes, les temps restaient suffisamment troubles pour que la simple idée de voir un peu plus de monde qu’à l’accoutumée ne la mette mal à l’aise. Elle avait pourtant choisi cette ville parce qu’elle n’était pas trop grande mais qu’elle avait assez d’habitants pour que Willow puisse ne pas attirer l’attention par sa présence. Elle repère facilement la rue dans laquelle se trouvait les quelques boutiques qu’elle voulait visiter pour quelques emplettes qu’elle ne pouvait pas trouver elle-même – la majeure partie de ses achats étant évidemment tournés vers Freya, elle qui grandissait si vite, trop vite même. C’est en sortant d’une boutique de vêtements pour enfant que son regard se pose sur une silhouette qui lui semble trop familière. Sa main se fige alors qu’elle rangeait ses achats dans son sac et que son cœur loupe un battement. Ça ne pouvait pas être lui. Elle le savait, Willow, car elle le pleurait encore chaque soir et qu’elle ressentait à chaque instant qui pense le manque que son absence avait créé. Ce n’était pas lui et elle ne faisait que rêver, qu’imaginer ce qu’elle voudrait tant apercevoir là où il n’y avait rien de plus qu’une carrure vaguement ressemblante. Seulement, c’est plus fort qu’elle et elle ne peut que le suivre, que tenter de garder ses distances pour essayer de mieux apercevoir son visage. Quand elle y parvient, c’est tout son être qui se fige alors que le temps semble se suspendre. Il est là, Seamus, à quelques mètres à peine. Il est vivant et semble bien se porter – du moins, autant qu’on le peut dans ce monde qui était désormais le leur. Il était là et elle en a le souffle coupé car elle l’a tant fait, ce rêve, celui de retrouver ce sorcier qu’elle avait aimé avec toute la force qu’elle possédait, celui pour lequel son cœur battait à tout rompre, celui qui faisait naître ses sourires même dans les pires circonstances. Il était là, alors qu’elle avait prié Merlin encore et encore et qu’elle aurait été prête à tout, même au pire, pour le revoir ne serait-ce que quelques minutes.

Seulement même si Seamus est là, elle refuse d’y croire. Parce que s’il est réellement vivant, alors cela voudrait dire qu’elle avait abandonné trop vite, qu’elle aurait pu le chercher plus longtemps et ne pas se résigner comme elle l’avait fait. Elle le croyait mort et avait tenté de faire son deuil comme elle le pouvait alors qu’elle l’avait perdu du jour au lendemain, sans que rien ne vienne expliquer une perte si soudaine. Si elle n’avait pas cédé aux affres du chagrin qui menaçaient de l’englober à chaque instant, c’était grâce à Freya, Freya qui lui ressemblait tant alors qu’elle n’avait pas la chance de l’avoir connu. Elle aurait aimé pourtant que les deux âmes les plus belles qu’elle connaisse puissent se rencontrer alors qu’elle retrouvait déjà tant de lui dans leur fille. Elle avait son sourire et ce même optimisme désarmant, cette capacité à l’amadouer en un regard et cette bonté infinie qu’elle n’avait connu que chez l’irlandais. L’idée même qu’elle soit obligée de grandir sans celui qui aurait fait le meilleur des pères la révoltait, injustice qu’elle avait si longtemps refusé jusqu’à se convaincre qu’elle devait faire son deuil, pour Freya, pour tenter d’avancer en arrêtant de regarder en arrière. Alors elle ne pouvait concevoir que Seamus soit vivant par peur de ce que la culpabilité la pousserait à éprouver – cet homme face à lui n’était qu’une copie, qu’un imbécile qui s’amusait à revêtir l’apparence des morts. Sa colère se fait entendre, grondant avec une force qu’elle n’avait plus connu depuis des années alors qu’elle plonge sa main dans le sac pour récupérer son arme. Willow presse le pas, déterminé à confronter celui qui osait revêtir le visage de l’homme qu’elle avait aimé et continuerait à aimer jusqu’à son dernier souffle. Peu à peu, elle parvient à le rattraper jusqu’à pouvoir attraper son bras et l’attirer dans la ruelle qui se trouvait à leur droite jusqu’à ce qu’il se retrouve contre le mur – l’effet de surprise l’avait aidé car elle avait conscience de la différence de gabarit entre eux. Seulement, la sorcière ne perd pas de temps et sort son arme pour venir appuyer le canon sous son menton. « Qui es-tu ? » Sa respiration se fait saccadée alors que les flammes qui l’englobent menacent de tout avaler sur leur passage. Son regard croise celui de l’homme face à lui et elle a l’impression que c’est lui, véritablement lui, parce qu’elle reconnaît les nuances noisettes qu’elle a tant aimé admirer, ces iris dans lesquelles elle s’était si souvent volontairement perdue tandis qu’un sourire ornait ses lippes et que ses doigts parcouraient le visage de l’être aimé. Leur proximité la perturbe parce que même si ce n’était pas lui, cela restait l’apparence de Seamus et qu’elle avait l’impression de le retrouver, même artificiellement. Elle aurait aimé abdiquer, Willow, aurait aimé profiter d’une dernière étreinte, d’un au-revoir digne de ce nom tout en sachant qu’elle serait incapable de le lâcher, si elle venait à l’avoir à nouveau dans ses bras. Sa gorge se serre alors que garder la face est plus compliqué que ce qu’elle s’était imaginé. Sa main tremble en même temps qu’elle sent ses yeux s’humidifier et elle doit prendre sur elle pour ne pas s’effondrer face à lui, pour ne pas supplier l’imposteur de lui offrir un moment de répit en prétendant un peu plus qu’il était Seamus pour apaiser son cœur à l’agonie. Seulement elle ne peut pas parce que ce serait injuste pour lui et que ça ne ferait que la pousser à revenir en arrière, à réduire à néant tous les efforts fournis pour tenter de tourner la page – efforts déjà balayés d’un revers de la main par un sorcier qui avait choisi son apparence. Alors elle arme le revolver et le clic caractéristique raisonne presque dans cette allée vide. « T’es un métamorphage, c’est ça ? » Elle secoue la tête avant de reprendre. « Non, en fait, j’en ai rien à foutre. Par contre, si tu sais ce qui est bon pour toi, tu vas vite retrouver ton apparence classique. Tu n’es pas lui. » Sa voix se brise alors qu’elle tente de se convaincre elle-même et qu’elle tente de tenir encore un peu, de ne pas s’effondrer devant l’homme. Chaque seconde paraît être une véritable torture alors qu’elle doit garder la tête haute face à ce fantôme sorti du passé venu mettre à mal tout ce en quoi elle croyait. « You’re not him. You can’t be. » Et pourtant, il ne s’était pas passé une journée sans qu’elle n’espère ce moment.
Seamus
Seamus
univers : wh blip.
how to save a life. (seamus) Original

pseudo / avatar : anaïs, chris evans.
époque : wh later. (post blip)
how to save a life. (seamus) 96267491d8271649cc5b4ed377eb3d7d6f450f97

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Ses doigts passent le long de la trace rouge entourant encore ses poignets, blessure qui persiste, témoin du nouveau monde dans lequel Seamus Finnigan venait de réapparaître depuis un peu plus d'un mois. Et il se tient au milieu de ce nouveau village, persuadé qu'il n'existait pas avant, près du marché central par son regard attentif. Tout a changé depuis son retour et si cela fait déjà quelques semaines qu'il découvre sa nouvelle réalité, l'irlandais ne s'y est toujours pas fait. Ceux qu'il croise sont plus méfiants qu'avant, plus menaçants également et il en a subi les conséquences dès son arrivée. Enfermé et utilisé comme appât, il avait alors découvert que tout ne fonctionnait plus que par clans et que la notion de civilité ne portait plus les mêmes critères. Plus encore, il n'avait semblé être réclamé par personne. Parmi le groupe de nouveaux réapparus dont il faisait partie, il avait été celui qui avait croupi le plus de temps au fond d'une cellule en attendant le moindre échange. Lorsque son geôlier lui avait appris qu'une femme s'était présentée pour lui, son cœur avait bondit sous son thorax à l'espoir qu'il s'agisse de Willow. Seulement c'était Bea qui s'était présentée à lui et l'avait libéré, Bea qui ne semblait plus vraiment être Bea. Celle qu'il avait connu n'était plus, ce n'était pas seulement une part d'elle qui paraissait changée mais bien sa nature-même et si Seamus fut soulagé de faire face à un visage connu, il désenchanta rapidement. Bea ne l'avait libéré que par souvenir commun et respectueux de l'affection que Willow leur portait à tous les deux, parce que c'était la chose à faire, selon elle, afin de respecter sa mémoire. Et une douleur vive s'était ressentie sous son plexus cette fois, à l'idée même que Willow ne soit plus de ce monde. Non pas seulement parmi les disparus comme lui mais bel et bien parmi le monde des morts. Il nia l'éventualité d'emblée, refusant d'écouter les arguments de celle qui fut sa meilleure amie alors qu'elle l'avait recherché des années. Et celui qui avait cru disparaître que cinq minutes à peine réalisa que cinq années s'étaient déroulées et que durant ces cinq années, Willow avait pu être n'importe où, en danger comme en sécurité. Il n'avait absolument aucune idée d'où se trouvait celle qui possédait son cœur et le posséderait à jamais, mais ce fut à partir de ce moment là que Seamus, enfin libre, décida que son unique but au sein de ce nouveau monde serait de la retrouver, quoi qu'il lui en coûte.
Alors il avait récupéré sa baguette avec l'aide de Bea sans que ce ne soit sans danger et avait profité des vivres qu'elle lui avait confié pour quelques temps afin de commencer son expédition dans ce nouveau monde. Il n'était pas certain de la revoir, ni de le vouloir mais il avait cru voir briller dans son regard l'étincelle d'un espoir perdu lorsqu'elle avait compris la détermination du lion avant qu'il ne s'en aille. Des semaines maintenant qu'il arpentait le triste vestige du Royaume-Uni sans comprendre comment ni pourquoi la communauté en était arrivée là. Parfois, tout lui semblait irréel et tiré d'un simple et long cauchemar mais il savait bien Seamus qu'il lui était impossible d'imaginer tout cela. Il avait failli mourir par deux fois au cours de ces dernières semaines, n'avait croisé aucun autre visage familier après celui de Bea et n'avait la moindre photo de Willow pour mener à bien son enquête. Tout ce qu'il possédait résidait dans sa mémoire et il s'accrochait férocement à leurs souvenirs pour ne pas désespérer. Il la retrouverait Seamus, quoi qu'il lui en coûte, qu'importe s'il devait passer la fin de sa vie à le faire. Quelque chose en lui de purement instinctif lui murmurait qu'elle était toujours en vie et il y croyait, de toutes ses forces.
Néanmoins le sorcier avait vite compris que ce ne serait pas une mince affaire. Sans photo ni preuve concrète de son existence, Seamus n'eut que des refus, de la méfiance et des menaces en guise de réponse, de village en village, communauté en communauté. Si Willow était encore en vie, cette dernière se cachait particulièrement bien et une part de lui en était soulagée. Il avait remarqué qu'on reconnaissait sa nouvelle apparition bien trop rapidement, par ses vêtements plus propres et au style de l'ancienne ère, sa façon de poser bien trop de questions et de ne pas assez se méfier, c'était sa baguette qui attirait le plus les regards, tant convoitée que plusieurs tentèrent de l'agresser durant son périple. Alors Seamus avait appris à passer un peu plus inaperçu, à camoufler ce qui devait l'être sans pour autant se départir de son optimisme et espoir. Il refusait de croire que l'état de la société était destinée à se figer dans cette forme de survivalisme et retrait important de la modernité, un jour tout cela aurait une fin et le temps normal qui pour lui était encore existant il y a moins de deux mois, serait de retour. A ce moment là, Willow serait à ses côtés, ils seraient réunis à nouveau.
Seulement il est épuisé ces derniers jours Seamus, soulagé de visiter un village semblant moins agressif que le dernier, ses vivres se font plus rares et il n'a aucun moyen d'échanger quoique ce soit car la monnaie courante n'est plus la même, à travers sa quête, il ne travaille pas. Alors il vole, en se servant de sa magie car malgré leur passé avec elle, les habitants du nouveau monde semblent vouloir en occulter sa totale existence. Il vole par nécessité et survie, devient même aguerri à cela tandis que son sac à dos a un fond sans fin avec toutes ses trouvailles. Ce qu'il ne parvient pas à trouver, c'est de quoi le soigner, blessures aux poignets laissant des traces noires à ces derniers. Il sait très bien que ses chaînes avaient été scellées par de la magie noire runique, remède qu'il ne possédait pas pour se débarrasser des dernières traces qui lui offraient ces derniers temps de la fièvre occasionnelle et des vertiges. Il était en train de marcher en direction de l'apothicaire du coin avant que son bras ne se fasse saisir pour l'emmener dans une ruelle.

Son premier réflexe est de relever son coude afin de frapper la personne, désormais habitué à ce qu'on puisse le cibler, son geste s'arrête pourtant au moment de remarquer la silhouette féminine et bien plus petite de son assaillant. Plus encore, Seamus se fige face au visage qui lui fait face et la douleur qu'il ressentait sous le thorax lorsqu'il pensait à elle avec crainte et inquiétude se changea soudain en le plus puissant des soulagements. Willow lui faisait face. Willow et son air farouche, ses beaux cheveux bruns à l'ondulation plus marquée qu'avant, ses yeux chocolat qu'il aimait tant mais qui portaient une émotion qu'il n'avait jamais lu en elle. Le deuil. Une peine qui l'affecta aussitôt et bloqua sa respiration. Elle était vivante et elle avait vécu trop de choses, sans lui à ses côtés. « Willow.. » il fut coupé, par ses mots mais aussi parce qu'il ne savait absolument pas quoi dire. Le bout d'un revolver vint soutenir son menton et il comprit alors que quelque chose clochait. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement. « Willow qu'est-ce que tu.. » mais encore une fois, ce qu'il lut dans son regard eut l'effet du déferlement d'une vague d'émotion en lui en réalisant ce qu'il ne saurait jamais comprendre, tout ce qu'elle avait du vivre. La méfiance habitait son regard en le regardant et il ne pouvait même pas lui en vouloir. Lui, avait son cœur qui s'offrait de beaux saltos d'allégresse par la joie qui l'emportait de revoir enfin celle qu'il aimait si profondément. Mais la conclusion de Willow se fit entendre et sa tête se secoua légèrement avant de se figer à nouveau au son de l'armement de l'arme. « fuck Willow, no, it's me. » il craignait qu'un nouveau drame n'intervienne Seamus, il craignait ne pas pouvoir la retrouver car il aurait été incapable de lui faire comprendre sa vérité. Et ses mains se relèvent doucement en l'air dans un signe d'innocence tandis que son regard tente de lui faire comprendre sa sincérité en s'ancrant au sien. « i'm back » il inspira en sentant une boule d'anxiété se former en lui. « je sais que c'est difficile à croire, mais on est tous réapparus y a un mois et.. et j'te cherche depuis et.. Bea me disait que c'était impossible de te retrouver mais j'ai pas perdu espoir. » la tension entre eux continuait à accélérer son rythme cardiaque tandis qu'il tentait d'être le plus convainquant possible face à celle qu'il n'avait que l'envie de prendre dans ses bras. Le métal froid toujours planté sous son menton, il réfléchissait à ce qu'il pouvait bien lui dire pour lui faire avoir confiance en lui. « je t'ai offert une pivoine, à notre premier et dernier bal ensemble. » et les souvenirs semblaient si lointains à ce temps précis mais si réels. « tá mé i ngrá leat » et il l'était, aujourd'hui comme hier, demain et pour l'éternité, même si aujourd'hui elle décidait de le sacrifier. Phrase qu'elle reconnaîtrait pour le nombre de fois qu'il avait pu lui souffler au creux de l'oreille, déclaration personnelle et que lui seul saurait lui offrir avec autant de justesse et de sincérité.

* je suis amoureux de toi.
Willow Finnigan
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Son prénom quitte les lèvres de l’imposteur et elle s’en retrouve chamboulée, Willow. S’il n’était qu’un métamorphage décidant de revêtir l’apparence des disparus alors il ne pouvait pas la connaître, pas vrai ? Elle fronce les sourcils tout en refusant ce qui était pourtant une évidence alors que son regard s’ancre aux iris noisettes qui lui font face. Elle pourrait s’y perdre, comme elle l’a si souvent fait par le passé. Elle se souvient de tout encore maintenant, de ces instants passés blottie contre Seamus, son visage qu’elle avait parcouru du bout des doigts un nombre incalculable de fois, ses lèvres qui avaient épousé les siennes jusqu’à lui faire perdre le souffle, sa main qui avait été si souvent son ancre quand elle s’y accrochait. Elle se souvient des rires qu’il avait éveillé en elle, des soubresauts de son cœur dès lors qu’elle le regardait et qu’elle éprouvait cette certitude qui se faisait vérité universelle, quand elle réalisait à quel point elle l’aimait et l’aimerait toujours. Et c’était toujours vrai, même cinq ans après sa disparition. Ces années passées sans lui n’avaient en rien diminué la force de son affection et n’avaient même fait que confirmer ce qu’elle savait déjà – elle n’aimerait jamais personne d’autre que lui, car elle ne le voulait pas et qu’elle en était tout bonnement incapable. Par Merlin, comment aurait-elle pu même envisager cette idée quand il était encore celui qui hantait perpétuellement ses pensées même après des années à être séparée du seul amour qu’elle ne connaîtra jamais ? Et même si elle souhaitait que ce soit lui face à elle, même si elle en avait rêvé chaque jour, elle ne pouvait pas y croire car alors cela voudrait dire qu’elle avait abandonné trop vite, qu’elle aurait pu le retrouver plus tôt, peut-être. Pourtant il répète son prénom et elle appuie un peu plus le canon contre son menton – comment sa voix pouvait-elle tant ressembler à celle qui raisonnait encore dans son esprit ? La sorcière observe ses mains se lever avec méfiance et elle est perdue, Willow, car il évoque Bea cette fois et cela faisait bien trop de coïncidences pour qu’il ne s’agisse d’un simple hasard. « Non, Bea est morte, Seamus est mort, ils sont tous morts. » Sa voix qui se brise sur ce dernier mot répété alors que sa main tremble et qu’elle n’est plus tout à fait sûre de ce qu’elle avance soudainement. Il ne pouvait pas savoir, ne pouvait pas connaître son prénom et encore moins celui de sa meilleure amie et pourtant… Elle déglutit alors qu’elle sent son cœur s’emballer d’une façon bien différente, l’impression que l’angoisse venait étreindre celui-ci face aux nouvelles perspectives qui se dessinaient face à elle. La sanction tombe soudainement quand le seul bal qu’ils avaient partagé est évoquée, cette pivoine dont elle n’avait parlé à personne dans ce monde nouveau si ce n’était Freya. Il ne pouvait pas savoir, ne pouvait pas connaître ce détail alors la seule solution possible était qu’il s’agisse de Seamus, ce qu’elle refuse pourtant. Puis, il y a ces mots, ces mots si particuliers qui avaient fait bondir son cœur de joie à de nombreuses reprises quand il s’amusait à venir les chuchoter contre son oreille.

C’était bel et bien Seamus face à lui. Un sanglot lui échappe alors qu’elle sent son cœur battre furieusement contre sa cage thoracique, certitude qu’il ne s’était plus emballé avec une telle force depuis qu’il était parti. C’était Seamus face à lui et elle sait Willow qu’elle aurait du sauter de joie, l’enlacer contre elle pour s’assurer qu’il était bien là. Elle ne fait rien de tel pourtant, se contente de reculer d’un pas, puis d’un autre, alors que son bras reste tendu et son arme est pointée vers lui. « Mais.. Je… Comment c’est possible ? Tu n’étais plus là, tu... » Elle est envahie par ces trop nombreuses informations lui parvenant soudainement, par le fait que celui qu’elle aimait se retrouver face à elle alors qu’elle venait de passer ces dernières années à pleurer sa mort. Peu à peu, sa main se baisse mais elle se recule quand elle a l’impression qu’il esquisse un mouvement vers elle. Son autre main vient se glisser dans ses cheveux, tremblante. « Je t’ai cherché, je t’ai cherché mais je te trouvais pas et je pouvais plus et... » Elle ne sait plus ce qu’elle dit, ni ce qu’elle fait, parce que tout s’embrouille et qu’elle ne sait pas où donner de la tête. Une part d’elle continue à lui murmurer que tout est faux, qu’il ne s’agissait que d’une illusion – une part plus grande lui hurle que ça ne pouvait être que lui et c’est cette part qu’elle écoute car elle ne veut plus lutter, car elle n’en a plus la force et qu’elle était prête à prendre le risque de se faire berner si ça voulait dire qu’elle pouvait être à ses côtés à nouveau. Son bras se rabat le long de son corps et l’arme lui échappe, revolver qui s’échoue au sol alors qu’elle a l’impression de sentir un poids contre son cœur. « C’est vraiment toi. » Sa voix est à peine audible, sorcière qui était loin de ressembler à la lionne qui rugissait encore à peine quelques instants plus tôt. Seulement son monde était à nouveau entièrement chamboulé et en dépit de la joie qu’elle aurait du éprouver, elle ressentait surtout une culpabilité écrasante. Les larmes glissent le long de ses joues alors qu’elle sent ses jambes se dérober sous son poids, s’effondrant à genoux face à lui. Elle relève ses yeux brillants vers le sorcier, poitrine secouée par des sanglots qu’elle a si longtemps étouffé. « Je suis désolée, j’aurais du te chercher plus longtemps, je.. » Elle n’arrive pas à accepter cette idée, Willow, celle que même le chercher plus longtemps n’aurait rien changé. Une part d’elle était convaincue que l’irlandais n’aurait jamais arrêté, lui, qu’il aurait remué ciel et terre pour la retrouver – et à quel point était-elle indigne de son amour pour avoir renoncé si vite ? Elle oublie tout des raisons pour lesquelles elle avait arrêté alors, incapable de se dire qu’elle n’avait pas eu d’autre choix que celui de s’occuper de Freya, tout s’efface et il ne reste que cette culpabilité et ce chagrin d’avoir perdu Seamus pendant cinq ans, d’avoir privé sa fille du meilleur père qui soit pendant tout ce temps. Elle oublie ce qu’il lui a pourtant appris, cette apparition soudaine à peine un mois plus tôt. Il n’y a plus que l’impression d’avoir failli, de ne pas avoir été à la hauteur de leur amour en étant incapable de les ramener auprès d’elles.
Seamus
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Il est face à une évidence qui lui fait peur Seamus, à celle de la douleur, d'une souffrance inégalable, d'une solitude et isolement qu'il avait redouté pour elle et qui se révélait vraie. Willow semblait être confondue dans la croyance que sa meilleur amie et son mari étaient morts et en partant de ce principe là, l'irlandais ne pouvait imaginer tout ce qu'elle avait dû traverser et l'immensité du deuil qui avait dû être le sien il y a cinq ans. Et si une colère rugit en lui par l'injustice qui était la leur, surtout celle de sa femme, Seamus est incapable de se laisser submerger par celle-ci tant c'est sa compassion pour Willow qui le renverse. Ses mains sont toujours en l'air pour lui faire signe de son innocence, il n'a pourtant que l'envie de refermer ses bras autour de son corps. Ce qu'il voit dans le regard de la seule femme qu'il ait aimé lui brise le cœur, son recul progressif ne lui donne que l'envie de se rapprocher d'elle à nouveau après tant de temps à l'avoir cherché. Il réalise que ses lamentations ne sont rien en comparaison des années où il avait été absent à ses côtés et même si il se sait non-coupable de ce fait, il culpabilise Seamus, car il n'a pas été là quand elle en avait eu besoin, car au final il l'a abandonné et forcé à vivre une vie plus difficile. Il n'avait pas été l'allié éternel et indéfectible pour elle qu'il s'était promis d'être, il avait tout simplement disparu. Et le doute s'empare de sa femme à mesure qu'elle recule, des questions auxquelles il n'avait pas la réponse s'énoncent et son visage exprime sa propre détresse à ne pas pouvoir lui répondre. « Je sais pas, personne ne sait, je sais pas.. » son souffle est court, il la sent faillir, s'effondrer intérieurement avant-même que ce ne soit physique. Et l'arme s'abaisse mais elle continue de reculer même lorsqu'il en profite pour avancer d'un pas. Les mains levées et paumes tournées vers elle comme pour lui dire qu'il allait y aller progressivement si elle le lui permettait, son cœur s'affole, il a l'impression de la perdre tout autant que de la retrouver, retrouver une Willow pourtant tant changée. Et si ses mots s'embrouillent, il note tout Seamus et saisit qu'elle avait lutté pour le retrouver, il esquisse un nouveau pas quand l'arme lui échappe et ses yeux se brouillent d'une émotion vive qui vit en lui depuis qu'il réalise tout ce qu'elle a du endurer et combien ça l'a transformé. C'est ses larmes et cette voix à peine audible qui finissent par le briser, le faire céder au moment où elle s'effondre pour de bon à genoux devant lui. Il ne peut plus rester plus loin Seamus, il se doit d'avancer vers elle tandis qu'elle s'excuse et qu'il s'agenouille à ses côtés pour l'entourer de ses bras. Seamus la soutient en l'enlaçant comme il l'avait tant de fois fait, la contenant contre lui alors que ses sanglots exprimaient toute sa tristesse à venir lui tirer quelques chaudes larmes aussi. Il se fait réceptacle de sa peine tandis que la paume de sa main écrase les perles s'échappant de ses hazels avant de lui caresser les cheveux. « Ne t'excuse pas, shh, tu pouvais pas savoir, j'étais, je, j'étais même pas là.. » et c'était ce qui le tuait le plus au final, ne pas avoir été présent dans cet espace temps, ne même pas savoir où il avait été ces cinq dernières années. Seamus ne savait pas ce qui lui était arrivé, n'avait pas l'impression de se sentir plus âgé ou changé, il s'était volatilisé et avait réapparu un jour en plein milieu d'un village abandonné de façon aussi simple que lorsqu'on s'endort et se réveille d'un long sommeil. Il n'avait pas même vécu le centième de ce que Willow avait dû vivre. « tu es forte, tu es si forte, j'aurais dû être là, je suis désolé Willow. » sa voix se brise à son prénom tandis que ses bras forts s'enroulent un peu plus autour d'elle. Il avait failli, n'avait pas été à la hauteur de ce qu'ils étaient et de cet amour qui les liait, il l'avait abandonné sans même le vouloir ni le savoir et il donnerait tout Seamus, pour réparer cette erreur, revenir dans le passé, effacer toutes ces années difficiles qu'elle avait dû vivre sans lui. Se tenait alors dans ses bras sa femme mais aussi une étrangère de ces cinq dernières années, celle que son cœur aimait aimait et aimerait encore. D'un revers de manche il essuie à nouveau ses larmes tout en la gardant près de lui, la berçant dans un mouvement sécurisant en attendant que ses sanglots cessent. Il était en colère contre la vie, contre lui, n'avait que l'envie de retrouver qui leur avait fait ça pour lui faire payer mais mesurait tout de même sa chance de l'avoir enfin retrouvé après deux mois de détresse et péripéties. « we're safe now, we're safe. » parce qu'ils étaient enfin réunis, parce que Seamus ne comptait plus jamais quitter ses côtés. Il lui donnait le temps de faire éclater sa peine, de la ressentir pour mieux la libérer si au moins elle pouvait s'en délester d'une part, il lui offrait sa vie entière, à nouveau, car il se jurait ne plus un seul instant la laisser. Ils étaient à nouveau ensemble, c'était ce qu'il se répétait encore et encore pour se rassurer, pour le réaliser, comprendre sa chance après avoir tant eu peur de l'avoir perdu à jamais.
Willow Finnigan
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how to save a life. (seamus) 209e12a14a8be45fbd0e184bfbf92c6e9820eb13

(You drew memories in my brain
I could never erase
You painted colors in my heart
I could never replace
)

Seamus est là, agenouillé à côté d’elle et elle avait l’impression qu’il s’agissait d’un de ces nombreux rêves qu’elle avait fait toutes ces années, quand elle rêvait de le retrouver par miracle. Les rêves étaient rares, pourtant, car ses nuits étaient peuplées de cauchemars qui la poussaient à se réveiller en hurlant et en pleurant car on le lui arrachait l’irlandais encore une fois et qu’en plus de ça, on lui arrachait Freya. Freya qui était celle qui réconfortait sa mère du haut de ses quatre ans et demi, Freya qui avait si vite compris que quelque chose était brisée chez elle et qui l’enlaçait de toutes ses forces la nuit quand elle se réveillait en sursautant. Seamus qui remplit alors ce rôle à nouveau, comme il avait pu le faire dans le passé, l’enlaçant, contact qui parvient à la réconforter quand bien même ses sanglots ne cessent pas. Les mots de l’ancien lion lui parviennent alors que la brune s’accroche à lui, ses doigts qui agrippent le tissu pour s’assurer qu’il ne disparaîtra pas à nouveau sans prévenir. Si elle ne comprend pas comment tout ça peut être possible, la brune sait que c’est réel, elle reconnaît son odeur si familière, la sensation de ses bras autour de son corps. Elle ferme les yeux alors que sa tête se niche dans son cou, la peine qu’elle expie comme jamais elle ne l’avait fait ces dernières années parce qu’enfin, elle pouvait craquer, qu’elle n’était plus seule à devoir tout gérer. Seamus était de retour et elle était en sécurité, ils l’étaient tous les deux, du moins c’était ce qu’il lui disait et elle était prête à le croire, à se fier à ses mots comme s’il n’avait pas disparu pendant cinq ans, comme s’ils ne s’étaient jamais quitté. Quelque part, c’était vrai, parce que l’amour qu’elle ressentait pour lui n’avait jamais diminué, elle s’était contentée de le taire pour s’occuper de leur fille, de se dire qu’elle ne pouvait plus qu’aimer son souvenir, désormais. Pourtant, quand elle parvient à se calmer enfin et à relever ses yeux rougis vers les siens, réalisant qu’il avait pleuré lui aussi, elle comprend alors que tout ce qu’elle avait cru était faux, qu’elle pouvait encore l’aimer réellement. La sorcière relève doucement ses doigts vers son visage, le frôlant tandis qu’elle hésite un peu. Quand sa paume se pose sur sa joue, elle expie un souffle qu’elle ne savait pas qu’elle retenait, soulagée par cette énième indication qu’il était là. Sans prévenir, elle franchit l’espace les séparant pour l’embrasser, pression légère exercée sur ses lèvres. C’est léger parce qu’elle ne sait pas comment agir mais qu’elle en a besoin, qu’il lui faut une preuve supplémentaire et c’est ce qu’elle obtient quand son cœur s’emballe comme il l’a toujours fait au contact de l’irlandais. C’était lui, elle n’en doutait plus, car il n’y avait qu’avec lui qu’elle pouvait ressentir un amour aussi grand même à travers un baiser si doux. Posant son front sur le sien, elle caresse sa joue, son regard qui s’accroche au sien et y lit la peine qu’il éprouve lui aussi face à cette situation, celle qui fait miroir à la sienne. « C’est vraiment toi. » murmure-t-elle encore une fois. Seamus était là, à nouveau, et si elle se demande où il était toutes ces années, elle ne peut que se réjouir de l’avoir enfin près d’elle. « J’ai tellement.. J’arrêtais pas d’espérer que tu reviennes, qu’enfin on puisse se retrouver. » Sa voix reste faible car ses mots ne sont réservés qu’à lui et qu’elle se souvient soudain d’où ils sont, de cette ruelle dans laquelle elle s’était effondrée sous l’effet du choc. Elle se redresse alors, regarde autour d’eux. « On ne peut pas rester là, c’est trop risqué. On va.. On peut aller chez moi. » Elle récupère son arme et se relève, s’emparant de sa main quand l’irlandais se relève à son tour. Ils iraient chez elle mais avant ça, il fallait récupérer Freya et l’idée fait naître une boule anxieuse au creux de son ventre. Pourtant, un regard vers Seamus parvient à calmer ses nerfs, pouvoir qu’il avait eu sur elle depuis Poudlard et qu’il n’avait pas perdu.

Alors ils se mettent en route, passant par les mêmes petites routes que Willow avait l’habitude d’emprunter. Elle ne lâche pas sa main, jamais, s’y accroche pour puiser la force de tout lui raconter. La née-moldue lui parle de tout ce qui est arrivé – de la disparition soudaine et du chaos qui avait suivi, des dangers qui avaient commencé à naître, de l’apparition des clans et ce mode de vie différent qui était désormais le leur. Elle parle de tout sauf Freya car elle n’y arrive pas, malgré toutes ses tentatives. Elle reste évasive sur ce qu’elle a vécu elle-même, se contente de généralités et finalement c’est assez, les informations qui s’accumulent jusqu’à ce que la maison d’Hazel ne se dessine devant eux. Elle s’arrête à quelques mètres du logis. « Attends, Seam... » Le surnom qu’elle avait si facilement retrouvé, Willow qui se tourne vers lui. « Avant il faut que je te dise que... » Elle baisse les yeux et c’est seulement alors qu’elle voit les traces rougeâtres qui ornent ses poignées. Une colère sourde gronde en elle, la même qui l’avait si souvent dévoré et qu’elle était prête à laisser prendre le devant une nouvelle fois, pourvu qu’elle ne lui donne la force de brûler tout ceux qui avaient osé s’en prendre à lui. « Qui a fait ça ? » Son estomac se retourne à l’idée qu’on ait osé s’attaquer à son Seamus, à celui qu’elle aimait, et elle aurait pu s’emballer encore si la porte de la maison ne venait pas de claquer et qu’elle n’entendait pas les petits pas de Freya venir vers elle en courant, un « maman ! » aux lèvres. Elle lâche Seamus et se tourne vers leur fille, faisant quelques pas en sa direction et s’agenouillant en écartant les bras tandis qu’elle s’y jette. « Qu’est-ce que je t’ai déjà dit ? Tu ne sors pas d’ici tant que je ne t’ai pas appelé. » « Mais pas la peine que tu m’appelles je t’ai vu ! » dit-elle en riant et en levant les yeux au ciel comme si ce que Willow venait de lui dire était totalement idiot. Un sourire étire les lèvres de la brune tandis qu’elle serre Freya dans ses bras avant de se redresser, consciente que Seamus devait être perdu. Elle se mord l’intérieur de la joue tout en relevant les yeux vers lui. « Seamus, c’est Freya notre... » Elle n’arrive pas à finir sa phrase, ses mains posées sur les épaules de leur fille. La petite qui relève alors de grands yeux brillants vers l’irlandais, à la fois troublée et pleine d’espoir. « Moi je sais qui t’es parce que maman parle toujours de toi, papa. » La brune qui déglutit en l’entendant affirmer avec force ce qu’elle avait deviné dès lors que Willow avait prononcé son nom. Elle aurait aimé lui laisser le temps de digérer la nouvelle, lui laisser la possibilité de tout accepter mais tout avait été trop rapide. Et pourtant, en dépit du stress, elle ne peut s’empêcher de se dire à quel point ce tableau était incroyablement juste, celui d’eux et de leur fille, enfin réunis, celui des deux personnes qu’elle aimait plus que tout au monde et pour lesquelles elle aurait tout fait. Elle avait longtemps cru qu’elle serait incapable d’éprouver quoi que ce soit en dehors de son amour pour leur fille, que plus jamais elle ne serait la Willow qu’elle avait un jour été. Pourtant, alors que son regard va de Freya à Seamus, elle sent cette étincelle s’allumer à nouveau, l’espoir qui revient enfin au point qu’elle ne peut s’empêcher de formuler des Et si. Et si enfin elle retrouvait cette famille qui n’avait jamais pu être réellement ?
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